Je suis arrivée à Bangkok à 1h00 AM…
Voici la première chronique:
Thaïlande-1
Chronique 1
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« Bangkok, le 13 décembre 2003
Après un voyage de 40 heures, incluant un décalage horaire de 12 heures (en avance), et une différence de température de quelques 45-50 degrés, je suis encore dans le « coma », un peu confuse et désorientée mais je vais essayer de vous faire part de quelques commentaires. Il y a tant à regarder et à vivre (dont ce clavier en thaï) que je ne sais par où commencer…
Bangkok est une ville en folie, comptant plus de 6 millions d’habitants, au moins la moitié autant de taxis, de « túks-túks » (motocyclette taxis à trois roues) et d’autobus de tous genres, une ville où tout le monde vit dehors et fait du commerce sur les trottoirs et dans les rues, où il y a aussi des restos, petits hôtels, cafés Internet, agences de voyages et boutiques à toutes les portes ou presque, plus de 400 temples (« wats »), un Palais royal d’une richesse indécente, etc.
Bangkok est donc une ville qui bouge à toute vitesse et qui est un point central pour les voyageurs du sud-est asiatique. En raison de cette vitesse, du nombre incroyable de voitures et de la conduite à gauche (nos réflexes demandant un ajustement), traverser une intersection devient donc toute une aventure! Un peu comme jouer à la roulette russe. La meilleure façon de s’en sortir c’est de se risquer en même temps que les habitués ou les gens de la place.
Toute une aventure aussi de s’orienter lorsque les noms ne sont inscrits qu’en thaïlandais : c’est un alphabet très joli et artistique mais pas évident à apprendre en quelques jours…Pas plus que la langue! Le langage universel est donc de rigueur car l’anglais est loin d’être parlé et compris par tous.
Par contre, c’est un endroit où on peut facilement vivre pour moins de 25$ CAD par jour (incluant le transport et les visites touristiques). Il y a beaucoup de chambres d’hôtel entre 5-10$ et on peut manger pour 30-50-66 sous, si on se nourrit de ce qu’offrent les vendeurs ambulants (très bonne nourriture, soit dit en passant…). Un repas raisonnable, dans un restaurant, coûte entre 2 et 3$, une bouteille d’eau d’un litre, 16 sous, une liqueur 50 sous et une grosse bière (640 ml) 1,16$...
Le trajet en autobus (environ 60-90 minutes, selon l’heure et la vitesse) pour venir de l’aéroport jusqu’au quartier de Banglamphu (la rue la plus connue étant Khao San Road) où logent les gens voyageant avec leur sac à dos, coûte 66 sous…
La monnaie locale est le bath (THB) : pour 1$ CAD, on obtient environ 30 baths…
À date, entre autres, j’ai visité le Musée national, le Palais royal, le quartier chinois (ouf…), quelques temples, des marchés publics et j’ai fait un tour de bateau sur le Chao Praya. La ville est tellement grande!
Je vous reviens pour la suite…
Jeudi prochain, si les visas sont prêts, je devrais partir pour le Cambodge, où je compte rester une dizaine de jours, et traverser ensuite au Vietnam… » |
Trajet parcouru lors de cette première étape en Thaïlande
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Note: J'ai beaucoup de difficulté à revenir sur le passé, même lorsqu'il s'agit d'excellents souvenirs.
J'avais laissé de l'espace à côté de chacune des photos afin de rajouter des anecdotes et commentaires.
L'espace est encore là...en souhaitant que je trouve un jour le temps pour le combler.
Bangkok
Moi qui partais habituellement avec trois/quatre fois trop de bagages, j'avais fait un gros effort pour ne transporter que le minimum, soit un sac comparable à celui que j'aurais dû avoir pour une fin de semaine d'excursion...dans le sud!
Cette fois, je transportais plus de paperasse et de livres (guides) que de vêtements. Pour m'amuser, un soir, j'ai fait l'inventaire...et j'avais encore des choses en trop!
L'hôtel Bella Bella où je logeais à Bangkok, sur la petite rue (Thanon) Phra Athit, derrière Khao San Road, la rue des "backpackers".
En venant de la direction opposée...
J'y avais une chambre très propre et confortable avec salle de bain partagée, pour 240 baths la nuit, soit l'équivalent de 8$ CAD, ce qui, à Bangkok, au coeur de l'action, est plus que raisonnable.
Au rez-de-chaussée, on servait des bons repas pour des sommes vraiment modiques. Il y régnait une ambiance familiale.
Cependant, c'était un peu bruyant
(surtout tôt le matin) à cause de
l'hôtel en construction à la porte
voisine.
On ne la voit pas bien sur la photo
mais il y a une dame, assise en bas,
qui fait monter des briques vers une
autre en haut, à l'aide d'une corde
et d'une chaudière. Elles se relaient
ainsi toute la journée.
La petite rue (Thanon) Rambutri près du Bella Bella House.
Vendeur de balais ambulant
devant l'hôtel.
La "fameuse" rue Khao
San Road sur ou près de
laquelle sont situés la
plupart des petits hôtels
(guest houses) pour les
"backpackers".
La même rue Khao San
Road le soir alors qu'elle
est fermée à la circulation
automobile.
Il était passablement tôt,
il n'y avait pas encore
beaucoup d'action...
Cuisine ambulante typique
sur Khao San Road. La dame
transporte les aliments,
condiments et ustensiles
dans ces paniers sur son dos.
Et elle s'accroupit pour remplir
la commande.
Celle-ci est installée plus
confortablement.
Dans les deux cas, on pouvait
apprécier un mets délicieux
pour l'équivalent de 33 sous
CAD!
Ici, dans un autre quartier,
je me délecte d'une bonne
soupe repas préparée par
ce cuisinier de coin de rue.
Ce dernier arrive le matin
avec des paniers remplis
d'ingrédients et d'ustensiles
qu'il transporte sur le dos.
Il lave sa vaisselle dans le parc
à côté et distribue les restes
aux pigeons.
Ces cabines téléphoniques
sont plutôt jolies. Elles
ont plus de style que les
maisons multifamiliales que
vous verrez plus loin.
Un túk-túk typique;
joli, économique mais
bruyant!
L'extérieur du Wat (temple) Chanasongkhram
Ratchaworamahawiharn (près de l'hôtel).
L'intérieur du même Wat (temple).
Voilà les appartements
sans style dont je parlais
précédemment, camouflés
derrière de nombreux fils
électriques.
Un des multiples canaux
de la ville.
Et d'autres appartements.
Des bateaux typiques dans un
canal marécageux.
Un petit canal ombragé,
bordé de maisons modestes.
Comme toute nouvelle
touriste, je me suis laissée
convaincre de donner à
manger aux pigeons avec
la nourriture "fournie" par
cette dame.
C'est l'heure du grand
nettoyage, sans doute
après un accident de
circulation. Remarquez
l'homme au premier plan:
il travaille pieds nus.
L'homme au
On voit ici le monument de
la démocratie, non loin du
quartier Banglamphu où logent
la plupart des "back-packers".
