Thaïlande-3
Chronique 3
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« Siem Reap (Cambodge), le 19 décembre 2003
J’ai quitté Bangkok hier matin pour un long et surprenant voyage en autobus de 14 heures dont je vous donne les détails dans un autre message... Mais pour le moment, je vais terminer mes chroniques sur Bangkok... J’avais mentionné le nombre incroyable de voitures de toutes sortes...ce qui entraîne, bien entendu, la pollution: par le bruit et par les émanations. De ce côté, on semble avoir fait de gros efforts selon des personnes qui sont déjà venues à Bangkok il y a quelques années. Par exemple, les voitures taxis sont pratiquement toutes récentes (Toyota a le gros monopole, je dirais 90 %) donc, on a dû remplacer celles qui n’avaient pas de système anti-pollution…Et les « túks-túks, pour la plupart, fonctionnent maintenant au propane (ou au butane). Quant au bruit…? Quelques petites notes pour l’économie: 1) La majorité des restaurants coupent les serviettes de table en deux... 2) L’électricité, dans les chambres d’hôtel, fonctionne avec la clé et on doit remettre cette dernière à la réception, en sortant...
3) Comme je le disais, il n’y a pas de papier de toilette dans les toilettes publiques ni dans celles des restaurants et des hôtels, sauf les gros hôtels de
4) C’est rare de trouver de l’eau chaude dans les hôtels...à moins d’en payer le prix, bien entendu...Ce n'est pas bête, du tout, si on regarde tout le gaspillage qui se fait chez nous! 5) Dans le quartier où je me trouve, il y a plein de bars improvisés dans des Westfalia qui semblent plus ou moins stationnés en permanence dans des endroits désignés...je ne connais pas le prix des consommations (sûrement pas chères)...mais ici, je ne pense pas que des permis pour la vente de boissons soient nécessaires: tout le monde, vendeurs ambulants ou autres, vend de la bière et autres spiritueux...par contre, le vin ne semble pas très populaire (plutôt normal par cette chaleur!)
6) Partout, il faut enlever ses souliers, alors comme on marche en sandales, dans la poussière et que les planchers dans les salles de bain sont généralement mouillés à cause des douches (pas séparées de la toilette, un peu comme dans une petite roulotte) et des lave légumes, imaginez les belles traces de pas...Heureusement, il y a presque toujours un tapis ou une serviette par terre à la sortie des toilettes, et, parfois, une vadrouille mouillée pour effacer les pieds sales...Ici, il faut complètement changer ses standards d’hygiène, pour la cuisine aussi, sinon on ne survit pas...ahah...À
moins, bien sûr , de rester dans les gros hôtels de
7) À venir jusqu’à maintenant, en comptant tout, même le prix des visas, du transport et des visites, je m’en tire pour 25 $CAD par jour...Pas si mal! Je ne sais pas, cependant, si on peut rester à Bangkok bien longtemps...Je suis contente d’avoir vu cette ville mais je commence aussi à avoir hâte d’en sortir...à cause du bruit, surtout, moi qui vis généralement dans le silence... Je continue dans le message suivant... » |
Bangkok/Marché Taling Chan
On voit ici les deux aspects
&
Chan: les clients sur le quai
bien à l'abri du soleil et les
cuisiniers dans leur chaloupe.
Les nombreux clients
qui
arrivent au marché sur l'eau.
Sur cette photo, on voit encore
mieux les installations des
cuisiniers flottants.
Et sur celle-ci, celles du
resto
flottant où on mange,
assis par terre, sur des
tables très basses.
Ici, un cuisinier flottant
servant une bonne soupe!
Dans cette chaloupe,
plusieurs
poissons
cuisent sur la braise.
Et dans celle-ci, de grosses
crevettes apétissantes.
La scène du marché où
de
jeunes écoliers ont
donné un spectacle haut en
couleurs malgré leur taille.
Les jeunes filles étaient
vraiment jolies, délicates
et élégantes.
Une maman et son fiston
qui assistaient au spectacle.
Fiston a été pris par surprise...
Voici le salon de massage
en plein air du marché. Il
était très populaire. Ayuthaya
Dans leur course pour rejoindre le
golfe de Thaïlande, trois rivières (Mac Nam Lopburi, Chao Praya et Pa Sak)
convergent pour
former une île, Ayuthaya, l'ancienne capitale de la Thaïlande dont le nom vient
de la maison de Rama dans le poème épique hindou Ramayana.
Les rivières formaient à la
fois une barrière naturelle contre les invasions et une invitation au commerce.
De 1350 à 1767, Ayuthaya était une escale bien établie sur la route navigable
internationale et un centre culturel pour la nouvelle nation Thaï.
Les ruines de la
période du règne d'Ayuthaya sont divisées en deux sections géographiques: les
ruines sur l'île au centre de la ville entre Th Chee Kun et l'extrémité
ouest de Th U Thong et celles en dehors de l'île, de l'autre côté de la rivière.
Sur une carte postale, on
voit de jeunes moines
saluant avec respect Bouddha
dont la tête est ici sculptée
dans un arbre.
On a une vue d'ensemble
sur le Wat Phukhraothong.
Temples de la période de
gloire d'Ayuthaya qui fut une
des capitales de la
Thaïlande.
J'y ai fait une
excursion d'un
jour qui m'a plutôt
déçue à
cause du manque
d'informations.
Ayuthaya est située à
90 km
au nord de Bangkok.
Ces temples ont été fortement
endommagés par toutes les
guerres qui ont eu lieu sur le
site...
...causées autant par des luttes
internes que par les attaques
de différents peuples, dont les
Birmans qui chassèrent les
dirigeants vers Thonburi
(maintenant Bangkok).
On voit ici la forte influence des
Khmers.
Un grand Bouddha allongé
recouvert du tissu orangé
qui lui est caractéristique
Un autre Bouddha, assis cette
fois.
Et un autre, à l'intérieur
du Wat
Phukhathong.
Un exemple d'écriture
thaï.
&nb
Un temple de l'époque
moderne.
