« Songkhla, le 12 avril 2004
C'est l'enfer ici...
Je ne parle pas de la ville mais de l'atmosphère dans lequel je suis en ce moment. Je n'ai pas trouvé de café Internet à Songkhla (c'est en dehors du circuit touristique), seulement des "Play Stations" dont une possède une pauvre connexion très lente à l'Internet. Ce qui veut dire que j'entends le rugissement des dragons, les tirs des mitraillettes, le vrombissement des pneus...mêlés aux cris des enfants (dont des jeunes moines qui se promènent aussi avec des cellulaires).
KO BULON LEH
Je vous avais dit que je partais pour Krabi, en Thaïlande. J'ai effectivement traversé la frontière de la Thaïlande, tel que prévu, le 9 avril, pour la quatrième fois, mais je ne suis pas allée à Krabi. Le hasard des rencontres...
J'ai donc pris le minibus pour Hat Yai, un trajet de huit heures et j'ai rencontré Ellen, une allemande. Je voulais aller à Krabi, point de départ vers une plage exotique, elle se cherchait aussi une plage (elle en connaissait quelques-unes pour être venue en Thaïlande à quelques reprises).
Hat Yai était un point de jonction, nous y changions d'autobus selon la direction que nous prenions. Nous nous y sommes donc renseignées et avons opté toutes les deux pour Ko Turatao, ou une des îles environnantes, tout au sud de la Thaïlande, dans l'océan indien, à la frontière de la Malaisie.
Il fallait prendre un minibus jusqu'à Pak Bara, et de là, un traversier se rendant dans les îles. Nous sommes arrivées à Pak Bara au moment du départ du traversier allant à Ko Bulon Leh. Ainsi fut fait notre choix.
Une heure et quart plus tard, le bateau, sur lequel nous étions seules, accostait sur la plage et nous sautions à l'eau avec nos bagages. Il n'y a pas de quai.
Sur l'île, l'hébergement se fait dans des mini bungalows de bambou. Il y a quelques choix, dont certains plutôt dispendieux. Alors, contrairement à Ellen qui en a pris un à 600 baths, j'ai marché plus loin et magasiné. J'en ai trouvé un à 300 baths (environ 10$ CAD), avec salle de bain et électricité de 18h00 à 23h00. Il était très bien, n'eût été du nid de fourmis...anecdote frisant l'horreur, que je vous épargne pour le moment!
Je me sentais prise en otage sur cette île où les traversiers se font très rares et où on doit payer plus cher pour tout! J'y suis donc restée seulement deux nuits, même si c'était un "petit paradis" (en faisant abstraction des fourmis, bien entendu).
L'eau de la mer était très chaude...de même que la température extérieure...mais pas si limpide et turquoise que je l'aurais imaginée, et le sable était moins blanc et doux que dans mes rêves...
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