« Hanoi, le 15 janvier 2004
Réflexions!
La langue! Ce qui est le plus difficile, pour moi en tout cas, dans un voyage comme celui-là, ce sont les problèmes de langue.
Je veux dire: je ne peux vraiment faire la conversation avec personne. C’est pour ça que vous encaissez tout...ahah! Je me débrouille pour les formalités et le reste mais pour vraiment échanger ???
Les gens viennent de plusieurs pays différents et ils ont tous des accents différents en anglais, qui n’est généralement pas leur langue maternelle. Quant aux Vietnamiens, les rares qui parlent anglais, ont aussi un accent souvent difficile à comprendre. Il faut être très attentif!
Et j’ai du chemin à faire avant de comprendre le Vietnamien...wow! Au moins on peut le lire, pas comme le thaïlandais, le cambodgien ou le chinois...
J’ai croisé, à quelques reprises, une néo-zélandaise...je ne comprenais pas 80 % de ce qu’elle disait...J’ai soupé avec un Allemand: je ne comprenais pas 90% de ce qu’il « baragouinait » dans un anglais épouvantable. Les allemands ne sont pas tous comme ça car, à date, c’est avec eux que j’ai le moins de difficultés...
Le pire, snif, snif, la majorité des gens ne comprend pas...ahah... mon terrible accent...
Pas plus les Français, ce qui est encore plus embêtant et frustrant! Je me dis : enfin je vais pouvoir parler dans ma langue...oh la la! C’est pire! Moi, pourtant, je les comprends très bien...ahah...
Hué: Ce n’est pas la chambre cette fois qui m’aurait fait prendre racines (elle était à peine moins que minable), c’est la ville. Très belle, beaucoup de choses à voir et pas trop touristique.
Les rapports avec l’argent: Étant donné la valeur du dong (15 600 pour 1$ US), je me promène avec des milliers...de dongs dans mon porte-monnaie et j’en sors des milliers pour payer (ex: une soupe ou un repas = 4 000, 6 000 ou 10 000 dongs, ce qui vaut respectivement moins de 30, 40 ou 60 sous...Pour une chambre on doit débourser près de 100 000 dongs, ce qui veut dire 5-6$...etc). J’ai donc toujours l’impression de beaucoup dépenser, beaucoup trop...Ce n’est que lorsque je fais mon bilan, en fin de journée, que je réalise que ça n’était rien finalement...
C’est fou!
Bon courage...dans ce froid sibérien! »